À l’époque, le VIH ne cessait de faucher des vies, notamment dans le milieu gay dont je fais partie. J’ai la chance de ne pas être touché. Mais combattre le VIH a toujours été pour moi une évidence. J’ai d’ailleurs soutenu Sidaction dès ses débuts. Grâce à l’association les progrès ont été considérables, il reste néanmoins beaucoup à faire. N’ayant pas d’enfant, j’ai choisi de lui léguer ma maison. Ce geste est important pour prolonger l’engagement de ma vie, et je sais qu’il permettra d’aider l’association à poursuivre son combat.

Daniel

En 1992, mon petit frère est mort à cause du VIH. Il avait seulement 30 ans et beaucoup de projets. On ne se remet jamais de la mort d’un proche, surtout si tôt… J’ai transformé ma colère et mon chagrin en énergie pour combattre le virus. Je soutiens Sidaction sans relâche depuis, et je mets de l’argent de côté sur mon assurance-vie pour que tout lui revienne. La recherche a encore besoin de moyens pour mettre au point des traitements toujours plus performants ou un vaccin, et je sais que chaque contribution est utile. C’est aussi une façon de rendre hommage à mon frère, à son courage et à son combat contre un virus terriblement meurtrier.

Anne

Sidaction agit en France, comme à l’international, où de terribles inégalités persistent. Dans de nombreux pays, de nombreuses personnes séropositives n’ont par exemple pas accès aux traitements qui pourraient les sauver. Madame Mundala m’a expliqué précisément les actions de Sidaction à travers le monde et j’ai fait le choix de les soutenir par un legs. Ainsi, des projets pour la prise en charge médicale, psychologique et sociale des personnes vivant avec le VIH pourront bénéficier de financements indispensables. Sidaction soutient aussi des associations de terrain qui prennent soin des enfants séropositifs, et développent des actions de prévention. Pour moi c’est essentiel d’aider les personnes confrontées au VIH, notamment les plus jeunes.

Gisèle

Quand nous nous sommes rencontrés, Nicolas était déjà séropositif, il a toujours été transparent avec moi sur le sujet. Le VIH ne nous a jamais empêchés de nous aimer, mais a bien sûr chamboulé nos vies. Pendant plusieurs années, nous avons lutté ensemble contre le VIH, jusqu’à son décès en 1990. Participer à la lutte contre le VIH a toujours été important à mes yeux. Aussi, quand j’ai réfléchi à ma succession, j’ai tout naturellement inscrit Sidaction dans mon testament. Par ce geste, je soutiens l’association pour venir en aide aux personnes vivant avec le VIH, pour qu’elles bénéficient des meilleurs traitements et qu’elles puissent, je l’espère, guérir un jour.

Marc